Au Bord du LAK – 8ème édition : Spécial 2de TU

Edition Spéciale 2de TU

Rencontre avec l’écrivain Jean-Christophe Tixier

Le vendredi 14 décembre, nous avons été à la Médiathèque Castagnéra pour rencontrer l’auteur de Quand vient la vague, un roman qui fait partie de la sélection du Prix Collèges et Lycées de Talence 2019.

Les élèves de 2nde Technicien d’usinage et d’une 2nde générale du Lycée Kastler ont retrouvé une classe de 3ème du Collège Henri Brisson à la médiathèque. Nous avons posé à Jean-Christophe Tixier des questions sur son métier d’auteur et sur son livre Quand vient la vague.

Il nous a raconté son histoire, comment et pourquoi il a choisi d’être écrivain. Quand il était petit, il n’aimait pas du tout écrire et il était nul en rédaction au collège. C’est bien plus tard que lui est venue l’envie d’écrire. Avec sa nombreuse famille, ils ont l’habitude de se réunir tous les cinq ans environ pour se retrouver, et, durant ces retrouvailles, ils organisent des petits jeux ou d’autres activités. Mais lui n’étant pas doué pour les jeux, il écrivait de petites histoires, et, un jour, il a décidé de raconter l’histoire de ses grands-parents durant la guerre. Et c’est de là que lui est venue l’envie d’écrire.

On lui a demandé combien d’argent il gagnait. Il nous a dit qu’il était payé une fois par an et que son « salaire » variait selon la vente de ses livres (il touche en général moins de 2 euros par exemplaire vendu). Il y a eu ensuite une question sur la manière dont ils s’étaient réparti les rôles avec Manon Fargetton pour Quand vient la vague (le roman a en effet écrit « à quatre mains »). Il nous a répondu que chacun avait ses propres chapitres ; Jean-Christophe Tixier a écrit tous les chapitres du point de vue de Clément et Manon Fargetton, tous ceux du point de vue de Nina. Il nous a expliqué l’aventure qu’il a vécue à travers ses livres, son inspiration pour trouver ses mots. Il les trouve dans les films, dans les histoires et dans la vie de tous les jours.

A la fin de la séance de questions, Jean-Christophe Tixier nous a proposé de faire une petite expérience. Il voulait nous démontrer à quel point notre imagination peut être forte. On a fermé les yeux et il nous a dit d’imaginer la cour de récréation de notre lycée, puis un garçon triste et seul et ce qui se passe après. Ensuite il nous a demandé de décrire ce qu’on avait vu en imagination avec nos mots. Voici quelques réactions à cette expérience et à cette rencontre :

« A partir de cette expérience très personnelle, qui se fait par l’imagination et la création du cerveau, je voyais un garçon triste avec sa capuche, les mains dans les poches puis un regard vide. Dans notre tête, les images sont tellement plus réelles. C’est une expérience qui peut être très constructive, j’ai appris que l’imagination est plus forte que tout. » (Enzo)

« Avec son imagination, chacun de nous a imaginé la scène de manière différente. » (Dorian)

« Cette expérience m’a fait penser à mon enfance, mon premier jour d’école, que j’étais triste un peu comme le garçon.

 A mon avis, rencontrer un écrivain est une chose positive car cela nous affecte positivement. » (Viktor)

« J’ai trouvé ça intéressant de découvrir le métier d’écrivain, et puis ça m’a permis de voir où était la médiathèque ! » (Lucas)

Dorian Carvayat, Lucas Glenadel, Enzo Raflegeau, Viktor Rodopski

Rêves d’or

Rêves d’or (La jaula de oro en VO) est un long-métrage réalisé par Diego Quemada-diez. C’est un film hispano-mexicain avec une histoire sur les migrants, à la fois réaliste et violent.

C’est l’histoire de quatre enfants, Chauk interprété par Rodolfo Dominguez, Juan interprété par Brandon Lopez, Samuel joué par Carlos Chajon et Karen Noemi Martinez Pineda dans le rôle de Sara qui vivent au Guatemala et qui ont pour but d’aller aux États-Unis en passant par le Mexique. Mais malheureusement, lorsqu’ils arrivent au Mexique, ils sont arrêtés par la police et sont immédiatement renvoyés au Guatemala. Par conséquent le personnage de Samuel décide d’abandonner et de rester au Guatemala par peur de perdre la vie. Du coup Chauk, Juan et Sara décident de réessayer. Ils prennent un second train mais malheureusement il doit s’arrêter et ils passent une nuit à faire la fête. Le lendemain matin, ils montent dans un autre train qui se fait arrêter par un cartel mexicain. Les trafiquants enlèvent les femmes dont Sara et l’un d’entre eux va donner un coup de machette à Juan et un coup de crosse à Chauk. Chauk se réveille en premier et voit Juan gravement blessé. Il décide de le soigner plus loin dans une étable et une fois Juan rétabli, ils repartent en direction des États-Unis. Quand ils arrivent à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ils décident de passer avec un cartel de drogue durant la nuit. Mais une fois passés, ils sont trahis et laissés dans le désert où Chauk perdra la vie à cause d’une balle de sniper dans la tête. Alors Juan, malgré sa tristesse, décide de continuer à avancer et il réussit à devenir un employé dans une usine de viande où il balaie les déchets.

C’était un bon film qui nous montrait une grande amitié entre tous les personnages principaux. Certes, au début, le personnage de Juan n’appréciait pas Chunk, mais à la fin ils étaient devenus amis et Juan était vraiment très triste lors de sa mort de Chunk. C’est un film qui nous raconte la difficulté de vouloir partir dans un autre pays et qui nous montre la chance que nous avons, en France, de ne pas avoir un dictateur ni une guerre.

Yvan Ngono, Thibault Bret

Welcome !

Le 10 décembre, trois personnes de l’association Welcome sont venues au lycée pour aborder un sujet très important ces temps-ci : l’accueil des migrants en France.

Nous avons parlé des conditions du départ, du trajet et de l’arrivée de ces hommes, femmes et enfants qui sont obligés de quitter leurs pays à cause des conditions de vie misérables auxquelles ils faisaient face chaque jour, et partent pour une périlleuse traversée de la Méditerranée. Du coup chaque étape de voyage ne fera que nourrir leurs espoirs de pouvoir commencer une nouvelle vie. A cet effet, ce ne sont que des histoires tragiques, et malheureusement elles deviennent banales, des migrants qui fuient leur pays pour échapper à la misère, à la guerre. L’Europe fait figure d’Eldorado, mais on sait que la route est longue et semée d’embûches.

 Pendant deux heures nous avons « décortiqué » le trajet de ces pauvres gens qui sont prêts à tout pour rejoindre des terres calmes. Nous avons aussi appris que les personnes venues au lycée nous en apprendre plus sur ces mouvements de migrations, sont elles-mêmes familles d’accueil au sein de l’association Welcome. Elles aident les migrants à retrouver du travail et à se construire une nouvelle vie tout en contribuant à leur hébergement et à leur alimentation.Ces personnes sont fières de participer à une bonne action en offrant leurs services à ces populations ayant quitté leur famille, leur maison et leur pays.

Ousmane Diallo, Brice Audevard